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Chroniques juridiques
Jusqu’en 2010, ces chroniques juridiques présentent des exemples de jugements reliés à des situations de la vie courante. À compter de 2012, elles portent sur différents sujets d’intérêt général tels le logement, la famille, les droits de la personne, la responsabilité civile, les assurances, les relations entre conjoints, l’aide sociale, etc. Elles visent à informer et à prévenir des situations non souhaitables.
Chroniques 2020
Novembre
Rédiger ses directives médicales anticipées
Qu’entend-on réellement par directives médicales anticipées.
Dans la vie courante, lorsque vous devez recevoir des soins médicaux, le médecin doit obligatoirement vous demander une autorisation avant de vous soigner.
Le gouvernement a mis en place un nouveau système afin que vous puissiez décider, dès aujourd’hui, si oui ou non vous désirez recevoir des traitements dans le futur, advenant que vous soyez dans l’incapacité de les autoriser, étant, par exemple, dans le coma ou souffrant de la maladie d’Alzheimer.
Vous pouvez donc prévoir dès maintenant ces décisions à l’avance, au lieu de laisser ce fardeau à vos proches, en cas de maladie ou d’accident.
Cette procédure se distingue de la demande d’aide médicale à mourir.
La Régie de l’assurance maladie du Québec prévoit et fournit un formulaire dans lequel nous pouvons indiquer nos directives médicales anticipées. La Régie de l’assurance maladie du Québec a identifié cinq soins que vous pourriez refuser. Par ce document, vous pouvez aviser le personnel soignant des hôpitaux que vous acceptez ou non lesdits soins qui sont les suivants :
- Réanimation cardiorespiratoire;
- Ventilation assistée par respirateur;
- Traitement par dialyse;
- Alimentation forcée ou artificielle;
- Hydratation forcée ou artificielle.
Les directives médicales anticipées se font en téléchargeant le formulaire sur le site Internet de la Régie de l’assurance maladie du Québec1 ou en appelant au 1 (800) 561-9749. Vous devrez alors remplir le formulaire, le remettre à votre médecin, à un proche ou encore le retourner à la Régie de l’assurance maladie du Québec. Toutefois, en retournant ce formulaire directement à la Régie de l’assurance maladie du Québec, vous vous assurez qu’une note soit mise à votre dossier médical. Ainsi, si vous êtes admis à l’hôpital en cas d’accident et que vous êtes incapable de donner votre accord pour des soins, le personnel soignant a l’obligation de consulter votre dossier et de respecter vos directives. De cette façon, vous pouvez éviter l’acharnement médical.
Finalement, notez que les dons d’organes seront toujours possibles et que les soins nécessaires pour assurer votre confort et soulager votre douleur vous seront toujours donnés.
Naturellement, notre situation et nos besoins peuvent changer avec le temps. Par conséquent, si vous êtes toujours apte, vous pourrez modifier ou annuler vos directives médicales anticipées en tout temps.
1https://www.ramq.gouv.qc.ca/fr/citoyens/assurance-maladie/exprimer-directives-soins-cas-inaptitude
Chronique juridique *
Novembre
2020
Numéro
9
Texte de Me Jean Théberge
* Les renseignements fournis dans le présent document ne constituent pas une interprétation juridique.
L'emploi du masculin pour désigner des personnes n'a d'autres fins que celle d'alléger le texte
Mars
Les pictogrammes ont-ils force de loi?
Lorsqu’une personne désobéit à un pictogramme (un dessin) qui indique de tenir la main courante d’un escalier mécanique d’une station métro, elle ne commet pas, dans tous les cas, une infraction réglementaire.
Une dame a été arrêtée par un policier emp
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Février
Les mineurs sont-ils admissibles à l'aide juridique?
Les personnes mineures qui ont besoin d’être représentées par un procureur peuvent être admissibles à l’aide juridique. Il suffit de prendre rendez-vous avec un avocat de l’aide juridique pour faire vérifier leur admissibilité.
Admissibilité financière
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Janvier
Le SAH ou le SARPA, lequel s'applique à moi?
Le Service d’aide à l’homologation s’adresse à des parties, résidant au Québec qui s'entendent pour apporter des modifications à la garde, aux droits d’accès ou à la pension alimentaire d’un enfant ou d’un conjoint (ou d’un ex-conjoint) quelle qu’en soit la cause, alors qu’elles ont déjà obtenu
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