Infos juridiques/ Chroniques juridiques
Chroniques juridiques
Jusqu’en 2010, ces chroniques juridiques présentent des exemples de jugements reliés à des situations de la vie courante. À compter de 2012, elles portent sur différents sujets d’intérêt général tels le logement, la famille, les droits de la personne, la responsabilité civile, les assurances, les relations entre conjoints, l’aide sociale, etc. Elles visent à informer et à prévenir des situations non souhaitables.
Chroniques 2012
Décembre
Au secours! J'ai signé ... et ... je regrette!
Vous venez d'acheter un bien d’un vendeur itinérant qui vous a dérangé chez vous, lorsque vous écoutiez un épisode de votre émission préférée. Vous regrettez l'achat que vous venez de faire et désirez l'annuler. Sachez qu’en vertu de la Loi sur la protection du consommateur1 vous a
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Novembre
Il veut parrainer sa princesse cubaine
Les faits
Jean-Claude est un jeune retraité de 60 ans, divorcé et fasciné par la culture cubaine, et principalement par ses artistes de scène. Lors d`un premier périple il y a trois ans, il a rencontré une âme soeur, Maria, danseuse émérite et célibataire âgée de 25 ans.<
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Novembre
Assurance-emploi et démission, incompatibles?
La législation sur l'assurance-emploi prévoit qu'une personne ne peut pas recevoir de prestations si elle se retrouve sans emploi en raison de son inconduite ou si elle quitte volontairement son emploi, sans justification.
En cas de démission, il est quand même possible de recevoir des presta
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Octobre
Le rôle du procureur à l'enfant
Depuis plusieurs années, les enfants ont droit d’être représentés par un avocat lorsque la Cour du Québec, Chambre de la jeunesse, entend une cause les concernant en matière de protection de la jeunesse.L'avocat appelé à représenter un enfant dans ces circonstances ne peut agir comme bon lui semble.
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Octobre
L'importance de rédiger un testament
L’importance de faire un testament est, qu’à défaut de testament, c’est le Code civil du Québec qui déterminera à qui seront transmis vos biens. Pour connaître les règles de transmission des biens en cas de décès sans testament, vous pouvez consulter la rubrique « Les successions » du site We
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Septembre
L'arrestation d'un adolescent et le droit à l'assistance d'un avocat
Comme tout citoyen, l'adolescent âgé entre 12 et 17 ans qui est arrêté ou détenu par les policiers relativement à une infraction a le droit d'être informé des motifs de son arrestation, de son droit de garder le silence, de son droit d’avoir recours, sans délai, à l'assistance d'un avocat et il doit lui être donné l’occasion de retenir les services d’un avocat. Ces droits fondamentaux existent en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés. Des garanties spéciales additionnelles sont aussi accordées aux adolescents en vertu de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA).
L'obligation d'informer l'adolescent, dès son arrestation ou sa détention, de son droit d’avoir recours, sans délai, à l'assistance d'un avocat exige notamment que les policiers utilisent des termes adaptés à l'âge et à la capacité de compréhension de l'adolescent. Même s'ils lui ont déjà expliqué ses droits, les policiers devront les lui répéter avant de procéder à son interrogatoire et s'assurer que l'adolescent les a bien compris.
L’adolescent devra aussi être informé sur l'accès à l'aide juridique et sur la manière de joindre un avocat. On devra donc lui donner accès à un téléphone et lui indiquer les numéros de téléphone des différents services de garde, dont celui de l'aide juridique.
Ainsi, à partir du moment où l'adolescent en état d'arrestation ou de détention manifeste son intention de consulter un avocat, les policiers doivent s'abstenir de l'interroger sur les faits qui lui sont reprochés ou cesser leur interrogatoire, et ce, tant et aussi longtemps qu'il n'a pas pu raisonnablement exercer son droit de consulter un avocat.
Par ailleurs, toute communication entre l'adolescent et son avocat doit obligatoirement être confidentielle. L'adolescent peut également exiger que son avocat soit présent à ses côtés lors de son interrogatoire.
En plus de consulter un avocat, l'adolescent qui fait l'objet d'un interrogatoire doit être préalablement informé par les policiers qu'il peut, s'il le désire, consulter également son père, sa mère ou une tierce personne de son choix. Il pourra exiger la présence de ce parent ou de la tierce personne lors de son interrogatoire.
Il est important de rappeler qu’il n’est jamais obligatoire de faire une déclaration aux policiers relativement aux faits reprochés, et ce, peu importe que l'on soit ou non en état d'arrestation. Les policiers doivent respecter le choix d’une personne de garder le silence.
En cas de doute lors d’une arrestation, ou encore lorsque les policiers veulent une rencontre pour quelque motif que ce soit, il ne faut pas hésiter à communiquer avec unavocat de l’aide juridique afin d’obtenir de judicieux conseils.
Chronique juridique *
Septembre
2012
Numéro
07
Texte de Me Michel Loranger, avocat au bureau d’aide juridique de Roberval
* Les renseignements fournis dans le présent document ne constituent pas une interprétation juridique.
L'emploi du masculin pour désigner des personnes n'a d'autres fins que celle d'alléger le texte
Juin
La DPJ peut-elle placer mon enfant longtemps?
La Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ) oblige la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) à faire une enquête lorsqu’il y a un signalement crédible à l’effet qu’un enfant est abandonné, négligé, victime d’abus psychologique, sexuel ou physique, ou bien si un enfant a des trouble
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Juin
Vous avez reçu un avis d'augmentation de loyer, que faire?
L'avis d'augmentation de loyer ne doit pas être un moyen détourné pour expulser un locataire. Vous avez droit au maintien dans les lieux et au renouvellement automatique de votre bail.
Le locateur peut, lors du renouvellement du bail, modifier le prix du loyer. Il doit donner un avis de modif
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Mai
J'ai découvert que je ne suis pas le père de mon enfant
Mario et Joanie font vie commune depuis plusieurs années et ont donné naissance à un enfant prénommé Vincent. Le certificat de naissance indique Mario et Joanie comme parents de Vincent. Le couple se sépare alors que Vincent est âgé de sept ans. Malgré la rupture, Mario continue de s'occuper de Vinc
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Mai
La déchéance de l'autorité parentale et l'adoption
Le Code civil du Québec confirme que les père et mère ont, envers leur enfant, le droit et le devoir de garde, de surveillance et d’éducation, c’est un grand principe naturel.
Cette autorité parentale permet aux parents de veiller sur leur enfant en exerçant ces droits et devoirs, tout
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Avril
Mon conjoint peut-il adopter mon enfant?
La réalité des familles d'aujourd'hui et le fait que bon nombre de parents vivront plus d'une relation de couple au cours de leur vie n'est pas sans répercussion chez les enfants. En effet, ils côtoieront plusieurs figures parentales pendant leur enfance. Dans la pratique en droit de la famille, les
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